Portraits

Conférence du 3 octobre :

Et si le développement des territoires devenait robuste

Olivier Hamant déconstruit certaines idées reçues autour « du modèle de performance » en s’appuyant sur son analyse du vivant et de la durabilité des écosystèmes.
Directeur de l’institut Michel Serres, auteur de « La 3ème voie du vivant », Olivier Hamant est chercheur en biologie végétale à l’INRAE (Institut national de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement) à Lyon, et est également affilié au laboratoire Sainsbury à Cambridge (Royaume-Uni).

Olivier étudie comment les plantes utilisent les forces mécaniques pour détecter et canaliser leur propre croissance dans une forme de proprioception, en combinant des approches de biologie cellulaire, de biophysique et de modélisation. Il a publié environ 80 articles scientifiques sur ce sujet. À travers ce travail, les questions de robustesse et de résilience se posent et font écho à plusieurs aspects de son autre domaine d’étude, l’Anthropocène.

Cette vision systémique de la biologie montre comment les systèmes vivants utilisent des comportements sous-optimaux pour rester adaptables au niveau de la population. Cela remet en question notre trajectoire sociétale, qui valorise plutôt l’efficacité individuelle maximale. S’appuyant sur ce dialogue interdisciplinaire, Olivier est activement impliqué dans des projets éducatifs autour de
la question environnementale, faisant le lien entre l’art, la science et l’Anthropocène, au sein de l’Institut Michel Serres.

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